Dernières semaines en Nouvelle-Zélande

Dernières semaines en Nouvelle-Zélande

Vidéo en lien: On termine en beauté notre road trip avant de vendre le camping-car en Nouvelle-Zélande. Épisode 11

Retour sur l’île du Nord

Après pas mal de péripéties avec le ferry, nous revoilà dans l’île du Nord pour passer les trois dernières semaines de notre périple en Nouvelle-Zélande. On n’y pense pas assez. Pour nous qui dit ferry dit fiabilité, mais en fin de compte la compagnie est aussi soumise à des problèmes mécaniques et météorologiques. Dans ces basses latitudes, la météo est moins clémente et très changeante. Le détroit de Cook est aussi un lieu où la mer peut être dure. L’annulation d’un bateau prend tout de suite une proportion énorme, surtout en période de vacances. Lors d’un voyage en Nouvelle-Zélande, je pense que c’est un point important à prendre en compte car cela peut vite impacter votre itinéraire.

Dans notre cas, nous avions réservé deux mois à l’avance notre passage de l’île du Sud à l’île du Nord. Mais 2 semaines avant la date, la compagnie annule purement et simplement (sans proposer d’alternative) notre traversée car le bateau que nous devions prendre a des soucis mécaniques. Nous devons trouver une solution. Après plus d’une heure à attendre au téléphone (merci Alain), nous trouvons une place et passerons 3 jours plus tard que prévu, mais nous y sommes et c’est le principal !

Nous passerons une nuit à Wellington. Ici, on a nos petites habitudes même si nous n’y étions restés que 3 jours. Nous retournerons manger au très bon restaurant vietnamien où nous retrouverons Fabienne et Alain. C’est agréable de voyager un certain temps avec la famille. Nous partageons et voyageons différemment et c’est aussi cela s’ouvrir aux autres.

La météo pour les prochains jours n’est pas optimale pour faire ce que nous voulions lors de notre remontée de l’île. Nous commençons par Palmerston North.

Un petit tour de la ville et nous irons voir The Victoria Esplanade avec son joli pont.

Nous découvririons les Géocaching avec Tata et Tonton.

Grâce à une application, il faut retrouver des lieux. Les enfants étaient ravis, surtout Naël. Il a pu trouvé sa première cachette.

Pour la nuit, nous nous déplaçons à Cartwheel Creamery, un artisan fromager par le biais de Okay2stay.

Nous pourrons bien discuter avec les propriétaires, mais serons un peu déçu de ne pas en découvrir plus. La Nouvelle-Zélande est un pays très strict sur les conditions sanitaires et la visite des installations n’est pas autorisée. Nous achèterons quelques fromages et les dégusterons tous ensemble le soir dans le van. Un moment super sympa, nous avons bien profité des saveurs fromagères !

Le temps a l’air de changer, mais attention nous ne crions pas victoire ;-). Ça change tellement vite ici ! Nous partons sur la côte Est, à Napier plus précisément. Une ville que nous avons déjà faite, mais le soleil y est présent et nos hôtes ne l’ont pas vu. Nous laissons passer la pluie et retournerons dans le centre de l’île ensuite.

Un peu avant Napier se trouve Te Mata Peak, un lieu que nous voulions faire lors de notre passage la première fois. Nous étions même venu jusqu’au parking prêts à faire la randonnée, mais le temps était gris et maussade. Nous n’aurions pas eu la vue que nous avons eu cette fois-ci. Après 45 minutes depuis le parking intermédiaire, nous arrivons sur les hauteurs.

La vue à 360 degrés est magnifique. La montagne fait comme une vague. Nous voyons la mer et la ville de Napier. Nous sommes heureux d’y être revenus.

Il faut savoir qu’il y a plusieurs chemins de randonnées possibles et aussi qu’il y a la possibilité d’aller jusqu’en haut en voiture, ce qui était un peu décevant pour nous. On sue, on sue et nous arrivons au même endroit que tout le monde ;-). Mais je trouve cela aussi important de donner l’accès à des lieux comme celui-ci pour les personnes à mobilité réduite. Cessons d’être égoïste et pensons un peu aux autres.

Naël et Patrice iront dans la ville de Napier jouer et manger un glace. Camille et moi resterons à Momo prendre du temps ensemble. Les enfants le réclament d’être par moment séparés. C’est vrai que cela fait du bien pour nous aussi.

Taupo

Nous poursuivons notre route en direction de Taupo. Nous rencontrerons sur la route beaucoup de travaux et nous prenons conscience des dégâts que le cyclone a fait deux mois auparavant.

 

Quelle tristesse, un paysage de désolations. Des maisons dévastées, des voitures ensevelies, le chemin de fer déplacé ou absent, et des cultures complètement anéanties. Nous passerons même devant le camping où nous avions dormi, il n’existe plus. De même que les vignes dans le vignoble où nous avions fait un excellent repas. Une rivière a apparemment débordé entraînant une coulée de boue énorme.

Arrivés à Taupo, nous laisserons Fabienne et Alain visiter la ville pendant que les enfants joueront au parc.

Nous irons dormir la nuit dans l’allée de Barbara, la femme qui nous a vendu Momo. Nous avions déjà logé dans son allée lors de notre descente de l’île du Nord mais elle était absente. Cette fois-ci, elle est présente. Nous échangerons beaucoup avec elle. Nous sommes accueillis dans sa maison et passons du temps avec elle. Nous serions bien restés un peu mais le compte à rebours est lancé. Il nous reste deux lieux qui nous tiennent à cœur avant de repartir de Nouvelle-Zélande: le Tangariro et la région de Rotorua.

La météo s’annonce belle pour les jours à venir. Nous filons au Tangariro.

Tangariro

La route est belle. Nous longeons l’immense lac Tekapo et profitons du panorama pour pique-niquer. Nous passons un col qui nous offre encore une belle vue. En redescendant, nous apercevons le Mont Tangariro et son voisin, le Mont Ngauruhoe beaucoup plus conique. La végétation a changé, elle est beaucoup plus aride. Nous voyons des fumeroles sur le flanc du volcan. Nous y sommes enfin. Un moment que nous attendions tant dans notre voyage en Nouvelle-Zélande. Nous avons toujours eu un fort attrait pour les paysages volcaniques !

Pour commencer, nous allons à Whakapapa Village, au visitor center plus précisément se renseigner sur la région, les différentes randonnées et bien sûr sur le Tangariro Alpine Crossing.

Dans les visitor center, il y a souvent des tableaux explicatifs sur la région concernant la végétation, les animaux et l’histoire. Ici c’est aussi le cas, le lieu est riche en documentation.

Nous commençons par une petite mise en jambe avec le Tawhai Falls Walk, un circuit de 20 minutes nous menant à une jolie cascade, vue du haut.

Puis, vue du bas.

Nous continuons avec Mouds Walk, une balade de 15 minutes nous menant à un petit monticule avec une vue sur les environs, sans grand intérêt. Nous rentrons au camping que nous avons pris pour deux nuits afin d’être le mieux positionnés pour partir faire notre grande randonnée. Le mieux placé étant le Tangariro Holidays Park à 20 minutes du départ et 10 minutes de l’arrivée.

Et oui je ne vous avais pas dit. Nous nous préparons depuis plusieurs semaines pour effectuer cette randonnée du Tangariro Alpine Crossing qui est très connue ici. Un circuit de 19,4 km qui traverse une région volcanique. Nous démarrons la randonnée à 8:30. Fabienne ne faisant pas la randonnée avec nous, suite à une entorse, nous dépose au point de départ et viendra nous récupérer à l’arrivée. Le trajet n’est pas une boucle, mais une « one way ». En venant nous chercher, nous gagnons tu temps et de l’argent (45$ par personne).

Le temps n’est pas optimal. Les nuages sont bien accrochés entre les deux monts. Nous hésitons à repousser à demain ou le temps sera à priori meilleur, mais ici en Nouvelle-Zélande le temps est toujours très changeant et incertain. De plus, nous « perdons » un jour sur notre itinéraire prévu. Nous nous lançons donc ce jour.

Nous commençons à marcher dans le bush, mais très vite la végétation se tarie pour devenir quasi inexistante dans ce paysage lunaire.

La température est idéale pour marcher, mais lors de nos arrêts le vent est froid et nous nous refroidissons vite. Le dénivelé commence à prendre de l’amplitude. Il y a de plus en plus de monde. Lors d’une montée un peu plus raide, nous avons même quelques bouchons! Nous passons notre chemin le plus vite possible.

Nous croiserons plusieurs panneaux explicatifs et de mise en garde sur la météo et notre forme physique. Nous sommes en haute montagne, la météo peut changer très vite. Il y a déjà eu des morts lors de cette randonnée. Nous nous sentons bien et les nuages semblent se dissiper.

Le Mont Ngauruhoe est à présent totalement découvert. Il est magnifique. Plusieurs anciennes coulées de lave ornent ses flancs.

Nous reprenons notre énergie en traversant un cratère complètement plat. En prenant de l’altitude, nous le contournant et il nous dévoile ses couleurs ocres magnifiques.

Nous continuons notre ascension jusqu’à arriver au point culminant de la randonnée, 1868 mètres d’altitude après un peu plus de 8 kilomètres. Notre déception est importante, les nuages cachent complètement la vue sur le cratère rouge. Nous prenons quand même quelques photos et redescendons de quelques mètres et à ce moment les nuages se dissipent pour nous dévoiler un spectacle grandiose.

 

La vue sur le cratère rouge est sublime. Nous sommes complètement envoûtés par sa beauté et les signes de sa puissance. Il est difficile de reprendre notre chemin, je serai bien resté des heures à contempler ce spectacle, mais en même temps mes pensées virevoltent autour des risques qu’il peut y avoir dans une zone si incertaine. Les panneaux le disent bien : «vous randonnez dans un paysage volcanique actif, une éruption peut survenir à tout moment sans avertissement».

Un peu plus loin, nous sommes attirés par de magnifiques lacs turquoises en contre-bas et des fumerolles. En arrière plan la vue porte loin et apporte une beauté supplémentaire.

Nous pique-niquerons près d’un des lacs avec la vue sur le cratère rouge au-dessus et à l’abri du vent.

Nous continuons en franchissant encore une fois un cratère et montons un peu plus loin jusqu’au lac bleu.

Nous atteindrons les 10 kilomètres. Les nuages ont repris leur place et la vue de loin sur le cratère rouge restera un mystère pour nous. Nous voilà à plus de la moitié de la randonnée. Nous nous sentons bien. Les enfants sont en forme.

Après avoir gravit les 800 mètres de dénivelé, nous entamons les 1000 mètres de descente avec la vue sur le lac Taupo au loin.

La descente ne présente pas de difficulté particulière, mais nos pieds commencent à chauffer avec les kilomètres avalés. Nous parlons, nous faisons des petits jeux pour faire passer le temps.

Les enfants reçoivent des smarties et nous imaginons que chaque couleur a un bénéfice comme de l’énergie ou leur enlève mal au pieds. Les 3 derniers kilomètres se font à travers le bush, en longeant une rivière.

 

Nous arrivons sans difficulté aux 19,4 kilomètres, en étant très heureux d’avoir réussi ce petit challenge en 6h15 (sans les pauses) que nous nous étions fixés en famille. Les paysages étaient grandiose et nous ont ressourcé. Une randonnée à ne vraiment pas manquer !

Wai-o-Tapu Thermal Wonderland

Avant d’arriver dans la prochaine ville, Rotorua, nous faisons un stop à environ 30 km au sud de celle-ci. Nous sommes toujours dans une zone avec une forte activité volcanique faisant partie de la zone volcanique de Taupo, une des plus active au monde. Elle s’étend sur 250 km de long et 30 à 80 km de large. La réserve de Wai-O-Tapu fait partie de la caldeira de Maora qui s’est formée il y a environ 160 000 ans. Elle couvre 18 kilomètres carrés et possède la plus grande zone d’activité thermique de surface de la zone volcanique de Taupo. Ce lieu est incroyable par ses couleurs et caractéristiques. Nous y avons vu des trous créés par la vapeur acide, les couleurs aux alentours sont dues à la présence de minéraux dans la vapeur qui imprègnent la roche en se refroidissant.

Il y a environ 12 cratères avec ces caractéristiques dans cette zone qui peuvent aller jusqu’à 15 mètres de diamètre et 20 mètres de profondeur. Chaque minéral oxydé représente une couleur. Le violet pour l’oxyde de manganèse, le rouge/marron pour l’oxyde de fer, le jaune pour le souffre, le rose pour le sulfure de mercure et le blanc pour la kaolin (argile). Nous avons également vu des mares de boues qui contiennent du pétrole brut non raffiné.

Champagne pool avec sa palette de couleurs.

Un lac vert.

Différentes terrasses créées par l’évaporation de l’eau venant de la champagne pool laissant de la geysérite.

Nous terminons cette magnifique découverte par un cratère rempli d’eau avec une couleur incroyable.

Cette couleur est due à un dépôt de minéraux en suspension réfractant la lumière. Le pH est de 2 donc très acide avec une température de 14 degrés.

Nous continuons jusqu’à Waiotapu Mud Pool où nous verrons une très belle «piscine» de boue qui bouillonne à n’en plus finir.

Il faut savoir que 15 % de l’apport électrique de la Nouvelle-Zélande est faite à partir de la géothermie.

Kerosene Creek

Nous profitons pour finir la journée dans une rivière d’eau chaude avec un magnifique décor.

L’eau doit avoisiner les 38 degrés. Nous nous amuserons à remonter le courant, à trouver les meilleurs endroits et à se détendre dans cette eau à bonne température, masser par le courant. Je ne vous cache pas que le lieu est très prisé, mais il est facile de trouver un endroit un peu à l’écart.

Rotorua

Dès notre arrivée dans la ville, nous ressentons la forte odeur de soufre, assez prenante.

Nous sommes dans une ville où la population Maori est assez présente. Les sources géothermiques ont été beaucoup utilisées par ce peuple pour cuisiner, boire, se laver, se réchauffer et se soigner. Nous ne passerons pas beaucoup de temps dans cette ville. Il y a plusieurs sites où il est possible de voir un village Maori, un spectacle et les coutumes. Le concept ne nous attire pas forcément.

Nous préférerons déambuler dans la ville, au bord du lac et s’émerveiller devant les magnifiques cygnes noirs.

Nous trouverons nos amis tourdumondiste Delphine, Vincent, et Colin et Camille à Kuirau Park. Un parc géothermique impressionnant avec des fumerolles en plein centre-ville.

L’autre partie de notre journée est consacrée à la visite de Momo, notre camping-car. Voilà comment nous nous sommes organisés. Nous avons mis une annonce sur TradeMe, le bon coin de la Nouvelle-Zélande, 1 mois avant notre départ. Dans cette annonce, nous y avons mis les dates approximatives auxquelles nous serons dans les différentes villes. Après un rendez-vous à Christchurch où la personne était très intéressée, mais avait besoin de temps pour réunir l’argent, nous avons eu un premier rendez-vous à Rotorua. Cette personne voulait le prendre, mais souhaitait faire une expertise quelques jours plus tard sur Auckland pour s’assurer qu’il n’y avait aucun soucis. Notre deuxième rendez-vous fût le bon ! Elle était prête à nous donner l’argent cash le jour même. Nous sommes restés un peu étonnés et en tant qu’étranger nous ne pouvions pas accepté autant de cash. Nous avons pris un acompte et signé une promesse d’achat. Tout a été très vite ! Nous repartons sans réaliser encore ce qu’il venait de se passer. 3 jours plus tard nous recevions le solde sur notre compte et 3 jours encore plus tard nous livrions Momo. Nous annulions les 5 autres rendez-vous prévu sur Auckland. Nous savions maintenant comment allait se dérouler la fin de notre séjour en Nouvelle-Zélande et c’est plutôt agréable, surtout pour Naël. Le taux d’imprévisibilité était nettement réduit. Nous sommes très satisfait de la vente de Momo. Il est possible que nous aurions pu le mettre à un prix plus élevé pour repartir à zéro, mais il est toujours plus facile de le savoir après. Au total, Momo nous aura coûté 14 euros par jour avec l’assurance et 8 euros par jour en gasoil sur une période de 131 jours. Comparé à une location, nous sommes nettement gagnant.

Nous retrouverons Fabienne et Alain pour trinquer à la vente de Momo.

Notre remontée sur Auckland

Pour notre retour sur Auckland, nous passerons par Waihi Beach faire une randonnée le long des falaises jusqu’à Orokawa Bay.

A l’arrivée, la plage est sauvage. Beaucoup d’arbre ont été déraciné et gisent sur le sol.

Le sable est par moment noir et les dégradés de couleurs sont magnifiques.

Nous découvrirons plus loin sur la route la jolie cascade Owharoa Falls.

Nous dégusterons les huîtres à Cleveden Coast Oysters.

Puis, nous serons accueillis chez Sue et Doug. Un couple kiwi rencontré 3 mois plus tôt au Cap Palliser et qui nous avait gentiment invité chez eux nous disant que c’était l’endroit idéal pour vendre notre camping-car.

Nous profiterons de notre dernière soirée avec Fabienne et Alain pour un dîner d’au revoir à la Sky Tower, la plus grande tour de Nouvelle-Zélande. Nous irons au 53 ème étage au restaurant l’Orbit 360 degrés pour y manger avec une vue sur Auckland et sa périphérie.

Le restaurant est situé sur une plaque tournante ce qui nous permet de profiter de différentes vues tout au long du repas. Une bonne table, en bonne compagnie et une belle vue. What else ?

Après avoir dit au revoir à la famille, nous disons au revoir à Momo que nous avons fait tout beau pour l’occasion. Tout s’est très bien passé et nous repartons serein et surtout sans domicile ! Patrice cherche sans cesse les clefs ;-). Les enfants ont très bien vécu la séparation qui s’est fait en douceur et surtout qui était prévue dès le début. Nous nous sommes encore un peu allégé grâce à la venue de la famille qui repart avec une belle valise en plus.

Les néo-zélandais nous surprendrons toujours

N’ayant plus de domicile, Sue et Doug nous proposent d’être hébergés jusqu’à notre départ 5 jours plus tard. Quelle opportunité de pouvoir passer du temps avec des kiwis, de plus avec des personnes que nous apprécions. Il est aussi bien de pouvoir diminuer les dépenses au maximum pour faire durer notre aventure. Nous sommes super heureux et bien sûr un peu mal à l’aise avec tant de générosité. Ils nous inviteront même à passer 3 jours dans leur maison de vacances à la péninsule de Coromandel, lieu que nous n’avons pas eu l’opportunité de visiter avec Momo. Le temps n’est pas top, mais le lieu est tellement beau. Nous avons vue depuis les hauteurs sur la plage.

Nous irons nous balader pour avoir une vue panoramique, faire un château de sable et essayer les playgrounds du coin !

Nous creuserons même un trou dans le sable à la fameuse Hot Water Beach.

Une plage ayant deux sources d’eau chaude. Une ayant une température de 64 degrés et un débit de 10 à 15 litres par minute et l’autre une température de 60 degrés. Le bouillonnement n’est pas causé par l’eau, mais par la libération de gaz carbonique. L’eau qui en sort est neutre. Elle n’est ni acide, ni alcaline. On peut retrouver du calcium, du magnésium, du potassium, du fluor, du brome et de la silice. D’ailleurs les roches non loin ont des couleurs magnifiques.

Nous irons à marée basse, seul moment où les sources ne sont pas recouvertes par l’eau. Nous creuserons notre trou pour nous faire un petit bain et savourerons l’eau chaude. Un peu trop près de la source, l’eau sera parfois bouillante à tel point que nous ne pouvions pas nous immerger ! Qui dit endroit atypique, dit endroit avec un fort attrait ! Nous étions donc les uns sur les autres, mais avons passé un super moment.

 

Nous terminons les quelques jours en Nouvelle-Zélande dans leur maison à Auckland. Nous partageons de très beau moment ensemble.

Les enfants sont heureux de trouver des grands-parents de voyage, ils sont cocoonés.

Nous, nous sommes heureux d’avoir trouvé un peu de stabilité et de pouvoir discuter avec des personnes un peu plus qu’un jour, de retrouver un peu d’espace et de confort. Les néo-zélandais nous auront surpris jusqu’au bout par leur aide, leur générosité et leur gentillesse. Merci Sue et Doug pour ces beaux échanges. Vous êtes de très belles personnes.

Merci également à Elizabeth et Francis qui nous accueilli dans leur ferme. Merci à Janis et Raymond de nous avoir gracieusement prêté leur voiture lorsque Momo était en panne. Merci au voilier Nawaks pour les 10 jours passés à leur bord qui nous ont permis de décompresser, de découvrir ce pays depuis la mer et participer à l’achat de Momo. Merci à tous les voyageurs croisés sur la route. Et merci à vous, nos fidèles voyageurs de nous suivre à l’autre bout du monde !